Toute la beauté du monde ne serait rien sans toi pour la regarder, et t'émerveiller de chaque instant, du soleil qui se couche tous les soirs du même côté, et s'élève tous les matins à l'ombre des souvenirs, le temps lasse reste muet face à tes yeux qui scrutent droit devant, le moment présent, l'enchantement du monde, se trouve là, dans ton rire immense, qui cueille le printemps, quand les flocons fleurissent, ils t'offrent des bouquets que tes mains serrent très fort pour former une mer, dans laquelle tu sautes pour rire encore plus grand, et vivre dans le moment présent, le silence n'inquiète pas et les criquets cachés entre les blés ne parlent que pour toi, quand tout se suspend là, dans tes yeux qui se taisent et sourient tendrement à l'enfant qui grandit, à sa peau goût de miel et sa chaleur exquise qui se laisse bercer, et fondre de tendresse, au chant des oliviers.
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